Le Boiron est une rivière qui serpente sur 14 kilomètres de Ballens à Tolochenaz avant de se jeter dans le Léman. C’était un des cours d'eau les plus pollués du canton de Vaud.
Le projet lancé dans le bassin versant du Boiron avait pour but de lutter contre la pollution des eaux par les produits phytosanitaires. En fin de compte le succès de ce projet est au rendez-vous. Il a largement contribué à l'amélioration de la qualité des eaux de la rivière et confirmé l'efficacité de mesures agricoles ciblées, comme indiqué par le Canton de Vaud dans un communiqué.
Le canton, avec l’appui de la confédération et des communes, a mis sur pied un programme de réduction des concentrations en produits phytosanitaires dans le Boiron. Des contrats d'une durée de 6 ans sont passés avec les agriculteurs qui prennent des mesures volontaires permettant de réduire les pertes. Des indemnités fédérales compensent les coûts de ces mesures, en application de l’article 62a de la LEaux.  Pour information, le bassin versant comporte 600 parcelles, couvrant 1000 hectares agricoles.
Ce projet a débuté en 2005. Des effets positifs sur la qualité des eaux ont été observés au cours des deux premières phases (2005-2016). Une troisième phase a démarré et couve la période 2017-2022.
Les mesures menées sur 18 ans et qui ont coûté 4 millions de francs sont principalement les suivantes :
L’expérience acquise dans le Boiron peut servir à développer une stratégie applicable à d’autres bassins versants. Le succès de ce projet est grandement lié à l’implication de tous les acteurs à cette problématique des produits phytosanitaires.
Le contrôle d’efficacité va continuer : le Boiron de Morges fait partie de l’observatoire nationale de la qualité des eaux de surface (NAWA). Ce projet montre de manière convaincante que l’on dispose déjà aujourd’hui d’outils performants pour atteindre une meilleure qualité des eaux.
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