PROJET LAUREAT DES MEP POUR LE RÉAMÉNAGEMENT DE LA PLACE DE LA RIPONNE

Dans ce projet, on a pu constater, du point de vue VSA, que la gestion de l’eau proposée à travers l’approche « Ville-éponge » s’intègre parfaitement aux questions urbanistiques actuelles et futures. Dans un projet d’aménagement comme celui de la Riponne, le dialogue et les méthodes de travail de l’ingénieur·e doivent s’adapter : les critères habituels de dimensionnement (pluie de temps de retour, aléa du ruissellement, volumes de rétention…) sont annexes : il s’agit de ressentir un lieu, intégrer son histoire, ses habitantes et habitants, sa dynamique sociale, les déplacements, etc. En participant à un tel concours, on peut se rendre compte, en tant qu’ingénieur·e, de l’importance de ce travail pluridisciplinaire. Il faut rester modeste, beaucoup écouter, notre discipline n’est de loin pas la plus importante, mais au même niveau que les autres. Il faut accepter de s’extraire de sa zone de confort habituelle.

Le VSA est fier d’être associé à l’équipe RIP ON qui a été retenue par le jury comme projet lauréat. Ce projet a convaincu par sa proposition d’un espace vivant, rendu à la population, bordé de commerces et activités, généreusement arboré et avec une place importante faite à l’eau. Terrasses végétalisées, grand couvert, espaces ludiques, brumisation, et de nombreux arbres: la place sera complètement métamorphosée. Il est également à souligner que les autres équipes en lice ont su présenter des approches de gestion des eaux adaptées aux changements climatiques.

En résumé, les approches proposées et développées par le VSA sont tout à fait adaptées aux exigences actuelles et futures de développement de nos agglomérations. L’intégration des outils proposés par le VSA s’enrichit au travers de la confrontation à d’autres réalités, d’autres disciplines - il est donc essentiel de les y confronter. Une remarque souvent entendue dans les formations VSA est la faible présence des architectes, architectes paysagistes et urbanistes dans nos cours. Ne faudrait-il pas que les ingénieur·e·s s’intéressent davantage aux activités de nos collègues architectes, architectes paysagistes et urbanistes ? La question reste ouverte. Quoiqu’il en soit, le travail en commun permet de générer des résultats particulièrement prometteurs !