Le VSA s'engage pour des mesures contre la crise de la biodiversité

La biodiversité est d'une importance existentielle pour nous les humains, pour la performance économique et pour l'agriculture. Le Conseil fédéral reconnaît le problème d'une perte progressive de la biodiversité et a soumis au Parlement un contre-projet à l'initiative sur la biodiversité. Le Conseil fédéral est soutenu par le Conseil national. Les cantons, les villes et les communes se sont également prononcés en faveur de ce projet dans le cadre d'une procédure de consultation. Une très courte majorité de la commission compétente CEATE-E a toutefois recommandé au Conseil des Etats de ne pas entrer en matière sur la discussion sur la crise de la biodiversité et sur le contre-projet. Et ce, bien que la nécessité d'agir soit largement reconnue et que le contre-projet du Conseil fédéral permettrait d'y remédier (voir ici).

Le VSA s'engage pour la biodiversité

Le thème de la biodiversité est important pour le VSA, il est étroitement lié à la gestion des eaux urbaines et à la protection des eaux. C'est pourquoi le VSA a adressé une lettre au Conseil des Etats, invitant les conseillères et conseillers aux États à entrer en matière sur la discussion détaillée et à élaborer des solutions pour remédier à la perte continue d'espèces. Les cours d'eau et les lacs sont justement des points chauds de la biodiversité et sont soumis à une forte pression. Avec un programme d'impulsion, les zones d'habitation pourraient également apporter une contribution essentielle au renforcement de la biodiversité.

Le Conseil des Etats a rejeté le contre-projet à l'initiative sur la biodiversité le 13 juin.

Le Conseil des Etats n'est pas entré en matière sur le contre-projet indirect du Conseil fédéral à l'initiative sur la biodiversité. Une majorité de centre-droit a estimé que le contre-projet manquait de clarté et était inutile. Par 28 voix contre 14 et une abstention, la Chambre basse a décidé mardi de ne pas entrer en matière. Le contre-projet indirect du Conseil fédéral retourne donc au Conseil national, qui l'a approuvé en automne 2022 et y a apporté des modifications (source : communiqué Parlament.ch du 13 juin). Le VSA regrette vivement cette décision.