Lors de la réunion de la G-HK fin janvier à Olten, l’administration de la SSIGE a présenté l’ébauche de sa prise de position sur la loi sur l’approvisionnement en gaz (LApGaz). En tant qu’association professionnelle, la SSIGE remet une prise de position afin de souligner sa compétence technique. Ce document peut être demandé à l’administration.
Le projet de révision de la directive G14 «Saisie d’incidents survenus dans les installations de transport par conduite du gaz» a été mise en consultation. Les exploitants de réseau sont dans l’obligation de fournir un rapport annuel sur l’état des installations de transport par conduites au canton et à la haute surveillance de la Confédération. La saisie et la déclaration contiennent l’état technique ainsi que les dommages corporels et incidents conformément à la directive G14. Tous les incidents survenus sur les ouvrages doivent également être saisis chaque année à l’aide des statistiques Gaz de la SSIGE, y compris les événements ayant entrainé des dommages corporels.
La plupart des dommages sont causés par des tiers. Le Campus Sursee propose à ce sujet la formation «Construction de conduites de service» sous l’égide de l’AES, du VSA, de Swisscom et de la SSIGE à l’intention des entreprises de construction. 400 personnes ont été formées durant les cinq dernières années. Le cours est obligatoire pour les entreprises de construction qui travaillent pour IWB ou EWZ. Les premiers cours de répétition sont maintenant proposés, car le certificat n’est plus valide après cinq ans.
La G-HK a de plus décidé de créer un glossaire pour le secteur du gaz. Celui-ci doit être accessible à tous sur le site Internet de la SSIGE. Les incertitudes et ambiguïtés du règlement en allemand (G1, G2 et G7) ont été déjà corrigées par un groupe de travail.
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Ce glossaire doit permettre d’alléger la charge de travail lors de la révision et de l’élaboration des directives et recommandations. De nouvelles définitions ou modifications doivent être élaborées entre les sous-commissions.
Dans son «Green Deal» annoncé, la Commission Européenne considère les réseaux de gaz comme une partie intégrante de la transition énergétique, avec si possible 100 pour cent de décarbonisation. Pour déterminer le niveau maximal d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz naturel, la SSIGE a lancé le projet «Analyse de la tolérance H2 des réseaux de distribution». Trente exploitants se sont déjà déclarés prêts à participer à la saisie de l’état actuel de réseaux partiels. Les connaissances en matière de matériaux, composants et produits utilisés dans le réseau de distribution – depuis la station de régulation de pression jusqu’au consommateur inclus – servent de base à ce recensement. Les informations collectées sont comparées avec les connaissances actuelles sur la tolérance H2 des différents produits, composants et matériaux.
Sur la base de cette comparaison, il est possible de se prononcer sur les possibilités actuelles d’une alimentation H2. En outre, il est conseillé aux participants au projet de déterminer jusqu’à quel point les nouveaux produits et composants sont tolérants à l’hydrogène. Le projet démarre dans les premières semaines de mars.
Sur le thème de la haute surveillance, la Confédération a mandaté une étude sur les risques des réseaux de gaz dans une plage de 0 à 5 bars. Les résultats positifs (risque faible) sur le plan des risques techniques pour la branche du gaz seront intégrés au thème de la haute surveillance. Quant au projet consacré aux émissions de méthane du réseau de gaz, il vise à vérifier dans quelle mesure la chaîne de fournisseurs et ses émissions doivent être intégrées au projet.
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