Les sociétés modernes imposent un rythme effréné, entre travail, loisirs, réseaux sociaux et obligations diverses. Cela crée une impression d’urgence constante, où le temps semble fuir. L’accélération technologique donne accès à tout immédiatement, mais laisse peu de temps pour l’introspection ou les pauses. La course en avant des années n’est pas nécessairement un phénomène négatif, mais elle invite à réfléchir sur la manière dont nous investissons notre temps. En cultivant l’équilibre entre action et réflexion, vitesse et lenteur, il est possible de rendre ce passage du temps plus riche de sens, même s’il reste inéluctablement rapide.
J’espère que vous, toutes et tous, ayez eut l’occasion de vous ressourcer auprès de votre famille et vos proches pendant ces quelques jours de congé que nous offrent généralement les fêtes de fin d’année. Car cette trêve des confiseurs a déjà pris fin et je crains que l’année 2025 sera tout aussi pleine de défis.
Les distributeurs d’eau auront toujours à faire face aux impacts des changements climatiques. Si la météo 2024 n’a pas affecté négativement la disponibilité des ressources en eau, il parait évident que, dans les années à venir, certaines régions pourraient faire face à une pénurie temporaire ou non d’eau potable ou à une dégradation de sa qualité. Avec une population croissante et des zones urbaines qui s’étendent, les zone d’approvisionnement seront toujours plus sous pression avec en plus l’émergence de nouvelles substances (médicaments, microplastiques, produits chimiques, polluants permanents).
Mais ceci n’est encore rien avec les défis qui attendent les distributeurs de gaz. S’ils veulent de nouveau faire partie de la solution de la transition énergétique et contribuer à la réduction des émissions de CO₂, les distributeurs doivent accentuer leurs efforts dans la promotion des alternatives comme le biogaz, le gaz synthétique (Power-to-Gas) et se préparer à l’arrivée probable de l’hydrogène neutre en CO₂. Ils devront entreprendre une transformation profonde qui durera bien au-delà de 2025.
Le chauffage à distance sera vraisemblablement un des vecteurs de la transition énergétique. Mais cela ne va pas aller de soi. Les investissements à consentir sont énormes. Certains consommateurs restent sceptiques quant au chauffage à distance, en raison de son coût initial, du manque d’information ou d’une perception de dépendance vis-à -vis d’un réseau centralisé. Et les sources d’énergies neutres en CO₂ se font de plus en plus rare.
Et tous ces défis devront se relever avec un manque flagrant de main d’oeuvre compétente. Rien ne nous sera épargné, rien ne vous sera épargné. Mais heureusement SVGW se tient à vos côtés pour relever ces défis. Notre collaboration et la solidarité de la branche sera cruciale pour encadrer normativement ces changements, mais aussi et surtout pour former les collaborateurs.
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