Le 13 avril 2022, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation sur la révision de l’ordonnance sur la protection des eaux. Comme cela est demandé dans l’initiative parlementaire 19.475, les risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires (PPh) doivent être réduits de 50 % d’ici fin 2027. Le point primordial est la concrétisation de l’art. 9, al. 3 de la LEaux, selon lequel l’autorisation d’un PPh doit être examinée si la valeur maximale de 0,1 µg/l est dépassée de manière répétée et étendue dans les eaux qui servent à l’approvisionnement en eau potable.Le Conseil fédéral veut aussi assurer par des contrôles et, le cas échéant, par un assainissement des lieux de remplissage et de nettoyage des pulvérisateurs de produits phytosanitaires, que ces produits n’aboutissent plus dans les eaux, polluant alors ces dernières. Cela doit être effectué d’ici 2028.
Le troisième élément du projet vise à renforcer et à accélérer la mise en application de la loi sur la protection des eaux existante, avec des délais pour la délimitation légale des zones de protection. La SSIGE a pris part à la consultation et a déposé début août 2022 sa prise de position concernant les modifications de l’OEaux prévues.
Â
Â
L’OEaux révisée doit entrer en vigueur en 2023. L’administration suivra la mise en œuvre des adaptations proposées dans le cadre de la défense des intérêts politiques.
Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «AQUA & GAS» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.
Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «Wasserspiegel» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.
Kommentare (0)