Le mécanisme est invisible, mais sournois: en effet, les pesticides atteignent des concentrations telles que leur action ne se limite plus à leur seule zone d’utilisation. Bien au contraire, ils s’accumulent partiellement dans le sol et s’infiltrent jusque dans les captages des eaux souterraines. Dans certains cas, la pollution de cette ressource d’eau potable essentielle persiste même bien après l’utilisation des pesticides. Par exemple, l’on retrouve encore de nos jours des traces d’atrazine, un désherbant interdit en Suisse depuis 2012. Les distributeurs suisses d’eau potable demandent que l’on mette un terme à cette évolution.
D’où provient notre eau potable? A 80 % des eaux souterraines! Et, jusqu’à présent, dans 70 % des cas, les eaux souterraines sont directement transformées en eau potable sans aucun traitement ou après un traitement simple. En clair, notre sous-sol recèle une denrée alimentaire directement consommable. Aux yeux des distributeurs d’eau, continuer à compromettre sciemment cette ressource relève de la négligence. Il faut donc stopper la pollution des eaux souterraines. Les eaux de surface nécessitent quant à elles également une protection accrue. En effet, celles-ci sont aussi utilisées pour l’approvisionnement en eau potable et la pollution avec d’autres substances étrangères est donc encore considérablement plus élevée.
La SSIGE plaide pour le renforcement de la protection des ressources en eau potable et a émis une prise de position au sujet des pesticides présents dans les ressources en eau potable.
Cette prise de position contient les revendications suivantes:
Les membres de la SSIGE peuvent télécharger la «Prise de position au sujet des pesticides dans les ressources en eau potable», qui a entre autres été produite dans la perspective de la révision de l’ordonnance sur la protection des eaux, via l’intranet à l’adresse www.svgw.ch/PosPestizide.
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