Plateforme pour l’eau, le gaz et la chaleur
E-Paper
Article technique
13. février 2018

Un projet du VSA et de la fondation Nature & Economie

Plus de nature sur l'aire d'exploitation

La diversité des espèces en Suisse subit de fortes pressions. Les espaces extérieurs sur les sites des entreprises offrent une excellente opportunité d’augmenter les espaces verts dans les zones urbanisées. Non seulement leur mise en valeur profite à la diversité des espèces, mais elle constitue une véritable valeur ajoutée pour les collaborateurs des entreprises. Afin de recenser ce potentiel souvent inexploité, le VSA, la SSIGE et la fondation Nature & Economie lancent une initiative de collecte de données sur les aires d’exploitation de stations d’épuration des eaux usées (STEP) et de compagnies de distribution d’eau et de gaz.
Nadine Czekalski, Angela Grieder, 

La diversité des espèces (biodiversité) dans les régions de Suisse à forte densité de population et où sévit une agriculture intensive est menacée: Là où autrefois des prairies fleuries étaient peuplées d’une grande diversité de papillons, d’abeilles, de libellules, de coléoptères et autres insectes, il n’y a plus aujourd’hui que des espaces verts monotones avec, çà et là, quelques touffes de pissenlits. Selon le rapport d’évaluation «Biodiversité en Suisse» de l’Office fédéral de l’environnement, 36% des espèces de plantes, d’animaux et de champignons analysées sont classées comme espèces menacées – pourcentage nettement plus élevé que dans la plupart des pays de l’UE. Les causes sont principalement la disparition d’habitats naturels, due, p. ex., à l’épandage excessif d’engrais, aux monocultures et aux pesticides sur les surfaces agricoles. Outre l’imperméabilisation des sols, le problème est également provoqué, dans les zones urbanisées, par l’aménagement d’aires de détente et de parcs avec des espaces verts monotones, des espèces végétales sélectionnées à outrance ou exotiques (souvent dans le cadre de plantations alternées et avec utilisation de produits phytosanitaires). Ces surfaces n’offrent quasiment aucune nourriture ou possibilité de nidification aux insectes et autres organismes vivants.

Mais heureusement, dans les zones urbanisées, on constate également l’apparition de plus en plus d’oasis quasi naturelles, lesquelles profitent non seulement à la biodiversité, mais aussi et surtout aux êtres humains: Les avantages sont, p. ex., un meilleur microclimat, du miel citadin et d’attrayantes surfaces en plein air. Lors de sa formation complémentaire de spécialiste de la nature et de l’environnement, Heinz Huser, exploitant de la STEP de Morat, a pris conscience du potentiel des aires d’exploitation des entreprises pour la promotion de la biodiversité. Dans le cadre de son travail de fin d’études, il a élaboré un formulaire d’enquête permettant de déterminer les surfaces d’une entreprise adaptées à un aménagement quasi naturel. Ce formulaire permet également de sonder la volonté et l’intérêt des exploitants d’installation de promouvoir la biodiversité sur leur aire d’exploitation. Le VSA soutient la promotion et la préservation de la diversité naturelle et considère qu’elle constitue une base essentielle pour disposer de cours d’eau propres et vivants. C’est pourquoi, l’association lance, conjointement avec la SSIGE et la fondation Nature & Economie, une collecte de données sur les espaces extérieurs des aires d’exploitation d’entreprises. Le présent article décrit les opportunités, les avantages et des mesures concrètes d’aménagement quasi naturel. Un formulaire de recensement lui est disponible ici. Nous tenons à remercier ici toutes les compagnies de distribution et entreprises d’élimination qui souhaitent participer à l’enquête en envoyant le formulaire avant le 15 mars 2018 au secrétariat du VSA ou par e-mail à nadine.czekalski@vsa.ch



ouverture de session

EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT QUASI NATUREL: LA STEP DE BERNE

Potentiel de l'aire d'exploitation

Pour la biodiversité, toutes les surfaces non imperméabilisées qui ne sont pas aménagées avec des espaces verts monotones, comme les gazons en rouleaux ou les haies de thuyas, revêtent une grande importance. Les allées d’arbres le long des routes, les plantes sauvages dans les jardins privés ou les étangs sur les aires d’exploitation d’entreprises servent d’habitats aux plantes et animaux indigenes.

La nature n’a donc besoin non seulement de parcs et d’espaces verts, mais également que des espaces extérieurs soient aménagés sur les aires d’exploitation des entreprises, dans les lotissements et autour des bâtiments publics. Un important potentiel reste ici inexploité – non seulement pour la biodiversité, mais également pour la qualité de vie des êtres humains. L’aménagement des espaces extérieurs dans les zones urbanisées exerce une influence sur le microclimat et le bien-êtredes riverains et des utilisateurs. Selon une étude de l’institut fédéral de recherche WSL, la population citadine souhaite disposer d’un environnement quasi naturel et entretenu comme espace de vie et de travail. Bien heureusement, ce potentiel inexploité est de plus en plus souvent identifié et mis à profit. La société ARA Region Bern AG constitue un excellent exemple. Depuis de nombreuses années, elle s’investit en faveur d’un aménagement quasi naturel sur son aire d’exploitation et elle est fière de son magnifique parc naturel.

Techniques modernes et diversité des habitats naturels

Le site de la STEP de Berne a connu ces dernières années de nombreux changements dans le cadre de l’assainissement des espaces extérieurs. Les travaux de construction ont constitué une occasion idéale pour aménager les espaces extérieurs en un magnifique parc naturel. Pour les surfaces concernées, un concept de création d’aires naturelles a été élaboré sur la base d’un vaste état des lieux. De plus, l’information et la sensibilisation des collaborateurs a joué un rôle déterminant.

Ce projet a donné naissance à une oasis naturelle pour les collaboratrices et collaborateurs, les utilisatrices et utilisateurs curieux, ainsi que pour les abeilles sauvages, les grenouilles rousses, les pics épeiches et une multitude d’autres petits animaux et d’insectes (fig. 1). De nombreux espaces extérieurs ne disposent que de surfaces imperméabilisées, de gazons monotones et de haies sans vie. Ici, la diversité de la nature éclate dans toute sa splendeur.

Bassin de décantation secondaire comme biotope

Le cœur de l’installation est un bassin de décantation secondaire reconverti (fig. 2). Comme biotope aquatique recelant des plans d’eau plus ou moins profonds, ce bassin offre un habitat idéal aux plantes, amphibiens et espèces de poissons indigènes, comme, par exemple, le vairon. La transformation de cet ancien bassin est une véritable valeur ajoutée pour l’aire d’exploitation et a généré des coûts moins élevés qu’un démantèlement.

Le biotope a été complété par de précieux éléments naturels. Une importante surface rudérale et plusieurs niveaux de murs de pierres sèches recouverts de plantes vivaces indigènes permettent d’étendre l’habitat aménagé (fig. 3).

Un verger sur la toiture

En été, les toitures végétalisées permettent de réduire la chaleur excessive sur l’aire d’exploitation. De plus, par temps pluvieux, elles réduisent les écoulements d’eau. Pour ce faire, il a fallu aménager une végétation extensive avec une fine couche de substrat et des plantes à faible croissance, telles que des plantes sauvages et différentes espèces de sedums. Les collaborateurs de la STEP de Berne disposent également d’une toiture végétalisée bien particulière. Une épaisse couche de substrat a permis de faire pousser des arbres fruitiers et un pré recouvert d’une grande variété de fleurs (fig. 4). Un barbecue a été aménagé dans le verger pour inviter les collaboratrices et collaborateurs à profiter d’agréables moments de détente. La surface de la toiture est entourée d’arbres et d’arbustes indigènes. Ceux-ci contribuent également à créer un climat agréable sur l’aire d’exploitation et offrent de la nourriture et un habitat aux oiseaux et aux petits animaux.

Les zones périphériques de l’aire d’exploitation et plusieurs talus sont boisés ou garnis de haies (fig. 5). Cela crée un lien essentiel avec les habitats naturels environnants, les rives de l’Aar et la forêt avoisinante.

Qualité de vie pour l'être humain et l'animal

Ces vastes structures sont complétées par de plus petites surfaces très diversifiées et précieuses sur le plan écologique, avec des prés recouverts de fleurs sauvages, des plantes vivaces indigènes et un revêtement de gravier et de terre battue. Différents éléments, tels que des amas de pierres, des gabions, des empilements de bois mort et des plantes grimpantes constituent d’excellents refuges pour les insectes, les petits animaux et les oiseaux. Toutes ces structures quasi naturelles sont présentées plus en détail dans le chapitre suivant.

Les collaboratrices et collaborateurs de la STEP de Berne sont très heureux de disposer d’une telle biodiversité sur leur lieu de travail. Pour préserver celle-ci sur le long terme, un concept d’entretien a été élaboré pour ces espaces naturels. En outre, les spécialistes de la fondation Nature & Economie prodiguent de précieux conseils au personnel d’entretien de l’aire d’exploitation. La société ARA Region Bern AG est membre de la fondation depuis 2008.

Aménagement avec et pour la nature

L’aménagement quasi naturel d’une aire d’exploitation est considérablement simplifié lorsque des éléments naturels ont déjà été prévus lors de la phase de planification des espaces extérieurs. Les dépenses encourues pour la mise en œuvre sont ensuite comparables à une végétalisation conventionnelle. Si un aménagement conventionnel des espaces extérieurs a déjà été mis en œuvre, différentes mesures peuvent permettre de créer de l’espace pour davantage de nature. Pour ce faire, il n’est pas nécessaire de transformer l’ensemble des espaces extérieurs; les petites surfaces quasi naturelles sont également très précieuses pour la biodiversité. Les structures existantes peuvent, par exemple, être dotées de davantage de diversité en adaptant tout simplement leur entretien. Une première surface pionnière peut également être très utile. Si elle fait ses preuves, d’autres mesures d’aménagement peuvent être mises en œuvre. L’aire d’exploitation devient alors de plus en plus diversifiée. Si des travaux de transformation ou d’assainissement sont prévus, c’est l’occasion idéale d’intégrer directement la nature dans la planification des surfaces concernées.

Eléments d'aménagement

La promotion de la biodiversité peut être mise en œuvre avec différents éléments quasi naturels. La combinaison de différents éléments permet de créer des habitats de grande valeur pour la faune et la flore. Une maison pour abeilles sauvages comme aide à la nidification n’est pertinente que si suffisamment de fleurs sont disponibles à proximité (p. ex., prés recouverts de fleurs sauvages, arbustes et buissons indigènes). Si tel est le cas, cela permet de faire d’intéressantes observations et de voir évoluer la nature au cœur même de l’aire d’exploitation. Les conseils de spécialistes aident à prendre les mesures les plus appropriées et les plus efficaces sur le plan écologique. Il est essentiel pour la faune et la flore que différents espaces naturels soient interconnectés. Ainsi, plusieurs petites surfaces permettent de former un habitat naturel vaste et diversifié. Cela vaut également à l’extérieur de l’aire d’exploitation. Les espaces quasi naturels de la STEP de Berne, par exemple, créent une interconnexion essentielle entre les rives de l’Aar et la forêt située de l’autre côté de la STEP (fig. 5).

Entretien et sensibilisation

Pour préserver sur le long terme la qualité des zones quasi naturelles aménagées en aires de détente et en habitat naturel, un entretien dans les règles de l’art s’impose. Pour ce faire, les personnes responsables peuvent s’aider d’un programme d’entretien.

Contrairement à une végétalisation conventionnelle à l’aide de thuyas et de gazon en rouleaux, les éléments naturels sont dynamiques et se transforment. La puissance d’un aménagement quasi naturel réside dans le dynamisme. Pour certaines personnes, cependant, cela peut paraître très étrange au début. Il est donc indispensable d’informer en temps utile sur les avantages spécifiques que recèlent les espaces quasi naturels. Des panneaux d’information sur les différents habitats naturels et les espèces animales existantes peuvent permettre de mieux faire accepter ces aménagements. Des visites guidées et les travaux mis en place, organisés sous forme de travail d’équipe, permettent également aux collaborateurs de s’identifier davantage à l’entreprise.

Coûts

Les coûts de réalisation d’un aménagement quasi naturel se situent dans un ordre de grandeur similaire aux coûts d’un espace extérieur conventionnel Selon le concept d’aménagement, ils peuvent même être inférieurs, à moins que l’aménagement soit plus exigeant et entraîne des coûts plus élevés. Toutefois, si l’on considère la valeur ajoutée qu’offre un espace extérieur quasi naturel, l’investissement est parfaitement justifié.

Lors du choix des mesures à mettre en œuvre, la situation de départ de l’entreprise concernée est décisive. Le tableau 1 présente un bref aperçu comparatif des coûts et des travaux liés à différentes mesures et peut aider à identifier les pistes de travail envisageables. Pour pouvoir se faire une idée plus précise des coûts engendrés, il est cependant nécessaire de demander une offre à une entreprise d’aménagement d’espaces verts ou à un architecte paysagiste qualifié. Ceux-ci sont à même également de fournir des informations sur les dépenses et les connaissances spécialisées nécessaires à l’entretien d’espaces quasi naturels. Il est aussi judicieux de se faire conseiller lors de l’élaboration d’un programme d’entretien.

Collaboration avec la fondation Nature & Economie

Afin de déterminer le potentiel inexploité des aires d’exploitation de STEP, de compagnies de distribution d’eau et de gaz, le VSA lance une enquête, en collaboration avec la SSIGE et la fondation Nature & Economie, à l’aide du formulaire de recensement. Si une entreprise souhaite une certification, la fondation se rend sur place, procède avec les responsables de l’entreprise à une analyse de l’espace extérieur disponible et aide à rouver les mesures envisageables pour l’optimiser. Pour les travaux de grande envergure, la fondation recommande des entreprises d’aménagement d’espaces verts ou des architectes paysagistes qualifiés et fournit des informations importantes relatives à la planification et à la mise en œuvre des mesures. Si l’aire d’exploitation est déjà aménagée de manière exemplaire, les spécialistes de la fondation rédigent un rapport d’évaluation et recommandent la certification de l’aire d’exploitation par le conseil de la fondation.

VALEUR AJOUTÉE GRÀCE À LA NATURE

Un aménagement ou une revalorisation quasi naturelle engendre une importante valeur ajoutée. Outre la faune et la flore, les utilisateurs et les exploitants en profitent également:

Amélioration de la qualité de vie sur le lieu de travail

Les espaces de détente et de rencontre quasi naturels permettent de profiter de la nature durant les pauses et optimisent le bien-être et la concentration.

Economie de taxes sur les eaux usées

Les surfaces non imperméabilisées et plantées, ainsi que les toitures végétalisées, réduisent les écoulements d’eau par temps pluvieux. Jusqu’à 99% des eaux de pluie sont retenues et s’évaporent ultérieurement.

Ambiance de travail optimisée

Les surfaces, façades et toitures végétalisées ont un effet positif sur le microclimat et permettent de lier la poussière présente dans l’air.

Economie de de coûts liés au chauffage et au refroidissement

La végétalisation des toitures prolonge la durée de vie des systèmes d’étanchéité des toitures.

Economie d’engrais et de plantations de remplacement

Les plantes indigènes, adaptées aux conditions locales, sont peu exigeantes et souvent plus résistantes que les plantes ornementales exotiques.

Economie de de coûts liés à l’entretien

Si les parterres de plantes annuelles, les gazons ou les haies sculptées sont remplacés par des haies, des prés de fleurs sauvages et des plantes sauvages ou des surfaces rudérales indigènes (fig. 6), les coûts d’entretien sont considérablement réduits.

Une aire d’exploitation vivante

Un aménagement quasi naturel offre de précieux habitats naturels à la faune et à la flore, et permet ainsi de promouvoir la biodiversité.

Interconnexion Ă©cologique

Un aménagement avec des plantes indigènes offre des biotopes-relais transrégionaux et contribue ainsi à la réalisation de la Stratégie Biodiversité Suisse de la Confédération.

Certification 

Un certificat et l’affiliation correspondante à la fondation Nature & Economie (cf. encadré 2) permet, en outre, de bénéficier d’avantages supplémentaires:

Service de conseil et assistance

Les experts de la fondation fournissent leur assistance lors de l’aménagement quasi naturel d’une aire d’exploitation et l’élaboration de programmes d’entretien.

Carte de visite verte

Le label souligne l’engagement pour la nature et il est très apprécié par l’Office fédéral de l’environnement, les cantons, les communes et les organisations de protection de la nature.

Assurance qualité

Avec la recertification tous les cinq ans, les experts souhaitent promouvoir la bonne qualité des travaux d’entretien et du développement de l’aire d’exploitation.

 

 

FONDATION NATURE & ÉCONOMIE

La fondation Nature & Economie encourage depuis plus de 20 ans l’aménagement quasi naturel d’aires d’exploitation d’entreprises, de quartiers résidentiels et de gravières. La collaboration avec le VSA et la SSIGE permet à la fondation de dresser un état des lieux dans les secteurs de l’eau et du gaz, et d’aider les communes à réaliser leurs objectifs en matière de promotion de la biodiversité. Le formulaire d’enquête est destiné au recensement des surfaces naturelles existantes, afin de déterminer l’importance du potentiel existant sur les aires d’exploitation de STEP et de compagnies de distribution d’eau et de gaz pour promouvoir la biodiversité. En outre, des aires d’exploitation déjà aménagées de manière exemplaire peuvent ainsi être identifiées et inspirer d’autres entreprises. La fondation aide les entreprises intéressées de manière pragmatique à revaloriser sur le long terme leur aire d’exploitation. Elle met déjà ses connaissances spécialisées à la disposition de 40 entreprises des secteurs du traitement des eaux usées et de la distribution d’eau et de gaz.

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) est le principal sponsor et un des cofondateurs de la fédération. Parmi les autres sponsors figurent l’Association suisse de l’industrie des graviers et du béton (ASGB), l’entreprise de construction Losinger Marazzi AG, la société Migros et la société Winkler & Richard AG, l’entreprise d’aménagement de jardins naturels la plus renommée de Suisse.

La fondation décerne son label, reconnu à l’échelle nationale, aux aires d’exploitation et planifications environnementales exemplaires et soutient les entreprises intéressées lors de la planification et de la réalisation de l’aménagement de leur aire d’exploitation. Une équipe de spécialistes expérimentés fournit des conseils avisés aux membres sur tous les aspects liés à l’entretien, au développement et à l’utilisation des aires d’exploitation. La recertification périodique permet, en outre, de garantir que le haut niveau de qualité des espaces quasi naturels soit préservé.

Critères et coûts de certification

Les critères de certification ont été fixés en collaboration avec les autorités et des spécialistes de la protection de la nature, et ont déjà fait leurs preuves pour 500 aires d’exploitation certifiées. Ils permettent de soutenir le développement de la nature et satisfont à des exigences tant esthétiques que fonctionnelles. Pour obtenir la certification d’une aire d’exploitation, au moins 30% des espaces extérieurs doivent être quasi naturels, tant sur le plan de leur aménagement que sur celui de leur entretien. Les espaces naturels doivent être plantés d’espèces végétales indigènes adaptées aux conditions locales, sans recours à des produits biocides, herbicides ou engrais, et l’eau de pluie doit pouvoir, dans la mesure du possible, s’infiltrer dans le sol.
Les coûts d’une certification se composent d’un forfait de certification unique et de la cotisation annuelle. Celle-ci permet de financer la recertification qui a lieu tous les cinq ans. Si le travail de conseil dépasse le simple cadre de la certification, des honoraires de conseil sont facturés en sus. Des informations complémentaires sur les critères et les coûts sont accessibles sur le site Web de la fondation: https://www.natureeteconomie.ch/fr/

Kommentar erfassen

Kommentare (0)

e-Paper

Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «AQUA & GAS» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.

Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «Wasserspiegel» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.

Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «Gasette» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.