La révision de la Loi et de l’Ordonnance sur la protection des eaux oblige de nombreuses stations d’épuration (STEP) à éliminer les micropolluants organiques au cours d’une étape de traitement supplémentaire. Outre l’utilisation de charbon actif en poudre, l’ozonation représente une possibilité efficace et éprouvée pour obtenir la dégradation exigée des micropolluants organiques. Toutefois, il a été démontré que le traitement à l’ozone ne convenait pas à toutes les eaux usées, en particulier celles qui présentent un taux élevé d’eaux usées industrielles. Des dérivés d’oxydation problématiques, comme le bromate ou la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), peuvent par exemple se former de manière indésirable dans ces eaux usées.
Une faible formation de bromate est inévitable lors de l’ozonation d’eaux usées. Le bromate étant une substance persistante et potentiellement cancérigène, des stratégies ont été testées pour maintenir aussi basses que possible les émissions de bromate. La formation de bromate peut être réduite au minimum (1) en diminuant la concentration en bromure dans les eaux usées, (2) en réduisant la dose d’ozone durant le traitement des eaux usées ou (3) en diminuant l’exposition à l’ozone par l’ajout de peroxyde d’hydrogène sans modification de la dose d’ozone spécifique. Les résultats des différentes stratégies de prévention sont brièvement résumés ci-après:
Outre le problème de la formation de bromate, il faut considérer que des pics de bromure dus à l’industrie peuvent aussi entraîner l’augmentation d’autres substances que l’ozonation pourrait transformer en dérivés d’oxydation problématiques. Ainsi il faut vérifier systématiquement sur chaque site STEP si l’ozonation est un procédé adéquat.
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