Assurer l’accès à l’eau potable pour tous les citoyens. Se protéger quand elle se déchaîne et en prendre soins dans son milieu naturel. L’utiliser au mieux pour générer de l’électricité, fabriquer de la neige, irriguer pour se nourrir et prendre soin des biotopes. Le tout sans l’épuiser. L’équation n’est pas posée en période d’abondance. Elle devient un casse-tête dans les périodes plus tendues ou d’inondations que nous vivons ce printemps.
D’autant plus que, pour le citoyen, l’eau est inépuisable, facile d’accès et maîtrisable. Elle est tellement invisible qu’elle en est presque gratuite. Elle coule toujours à flot et en chaleur tant pour un bain, pour les pâtes à cuisiner que pour la voiture à nettoyer. Tout le labeur réalisé par les fontainiers, toutes les mains expertes qui gèrent sans relâche les conduites et les flux, les pompes, les réservoirs, les centres de potabilisation comme les stations d’épuration, tous ces héros qui amènent la vie 24 heures sur 24 sont, à l’image de l’eau, invisibles.
Pourtant, c’est dans cette abondance, qui devient si fragile, que le canton du Valais peut compter sur une stratégie de l’eau élaborée il y a dix ans déjà et qui n’a jamais autant été d’actualité. De ressource invisible, l’eau devient une nécessité, une richesse, un honneur, tout en rendant hommage aux milliers de mains qui travaillent tous les jours pour qu’elle arrive par magie dans nos foyers sur la simple pression d’un doigt ou d’un tour de poignet. On peut constater que dans l’abondance, l’eau est invisible. Mais lorsqu’elle disparaît, on ne voit plus qu’elle.
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