La situation de ces derniers mois nous a enseigné que l’équilibre entre protection, bénéfices et libertés pouvait être très fragile. Il en va de même de la protection de l’eau. Aujourd’hui, que ce soit dans le cadre de notre travail ou dans celui de notre vie privée, nous utilisons d’innombrables produits: cosmétiques, détergents, produits de lessive, médicaments, pesticides et autres sont de plus en plus nombreux. Nous en tirons des avantages certains. Du point de vue de la protection de l’eau, cette évolution se heurte aux limites des apports de substances occasionnés par ces produits, et qui s’avèrent nuisibles aux organismes aquatiques ou à la qualité de l’eau potable. Pour garder la maîtrise des conséquences de nos actes sur les cours d’eau, c’est-à -dire pour les protéger dans une mesure adéquate, un bouquet de mesures variées est nécessaire. Mais comme de nouveaux produits ne cessent d’être développés et utilisés, les mesures visant à protéger nos cours d’eau doivent être sans cesse adaptées.
La prolifération des constructions, surtout sur le Plateau, accroît également la pression sur les milieux aquatiques. Le patrimoine bâti suisse ne cesse de s’étendre. Les routes et les voies ferrées sont élargies, les bâtiments et les infrastructures sortent du sol comme des champignons, surtout dans les zones urbanisées. Avec de tels développements, nous devons assurer la protection des eaux souterraines, qui est notre première ressource en eau potable, afin que nos enfants et petits-enfants puissent continuer de l’utiliser.
La protection des eaux est une mission de toute une génération, qui ne cesse d’évoluer. Ensemble, nous pouvons garantir que nos enfants et petits-enfants profiteront des mêmes libertés que celles dont nous jouissons aujourd’hui.
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