Mais les perspectives énergétiques ne prédisent pas l’avenir et ne disent rien quant à la probabilité d’un tel scénario. Plus nous nous projetons loin dans l’avenir, plus notre incertitude grandit concernant les futurs développements technologiques, économiques ou sociaux.
Quel que soit le scénario envisagé, on s’attend à une importante extension des réseaux thermiques. La consommation d’énergie finale, qui sera fournie aux ménages et au secteur des services par le biais
des réseaux thermiques, devrait presque doubler d’ici à 2050. Des réseaux pauvres en carbone issus des énergies renouvelables et de rejets de chaleur doivent être utilisés.
La Confédération ainsi que les cantons et les villes ont à coeur de contribuer à un environnement favorable au développement rapide des réseaux thermiques en Suisse. Les réseaux thermiques sont particulièrement utiles dans les zones à forte densité de chaleur. Avec les cantons, les villes et la branche, la Confédération veut identifier les obstacles qui s’opposent à un développement rapide et élaborer des mesures en vue de les éliminer.
Le temps presse. Nous sommes en 2021 déjà et il nous reste 30 ans pour atteindre les objectifs de la politique énergétique et climatique d’ici 2050. C’est très court. La durée de vie d’un chauffage fossile est d’environ 20 ans. À partir de 2030 au plus tard, nous ne devrons donc plus installer de chauffage à combustibles fossiles si nous ne voulons pas les remplacer avant la fin de leur durée de vie.
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