Ă€ plus de 2000° C, la tempĂ©rature de la flamme d’hydrogèneest sensiblement plus Ă©levĂ©e que celle du gaz naturel, favorisant ainsi la formation de gaz NOx. La vitesse de flamme est aussi beaucoup plus Ă©levĂ©e et le point d’éclair plus grand qu’avec du gaz naturel. L’hydrogène Ă©tant le plus petit atome, il se diffuse plus facilement Ă travers les matĂ©riaux et il est donc impĂ©ratif d’éviter toute formation accidentelle de gaz oxhydrique dĂ©tonnant en utilisant des joints appropriĂ©s. Point important, le pouvoir calorifique de l’hydrogène s’élève Ă seulement un tiers des valeurs par unitĂ© volumique du gaz naturel.Â
Autres différences essentielles: sa flamme incolore et son rayonnement thermique. Alors qu’une flamme de gaz naturel émet un rayonnement infrarouge, la flamme d’hydrogène produit un rayonnement ultraviolet moins important. Ces unités de mesure servent à la régulation de la combustion.
Un appareil à hydrogène doit donc remplir certaines onditions techniques afin d’accueillir un volume trois fois plus grand de combustible et de maîtriser les températures de combustion plus élevées avec un comportement de combustion plus rapide. Ceci concerne en particulier les conduites, les buses, les ventilateurs de brûleur et la chambre de combustion. La formation plus importante de NOx lors de la combustion de l’hydrogène peut être réduite de manière fiable à l’aide d’un système de recirculation des gaz d’échappement pour satisfaire aux normes anti-pollution.
(Texte tiré de la Gazette 3/2023)
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