Actuellement, seules les importations permettent de répondre à la demande en gaz naturel, la Suisse ne disposant pas d’installations de stockage du gaz de grandes dimensions. Les entreprises du secteur gazier ont certes procédé, par le passé, à des études géologiques, mais les projets correspondants n’ont pas été réalisés, à la fois parce qu’ils n’étaient pas suffisamment rentables et pour des raisons techniques (p. ex. informations lacunaires sur le sous-sol).
La part du gaz naturel dans l’ensemble de la consommation d’énergie diminuera significativement jusqu’en 2050 sous l’effet de mesures d’efficacité et de l’électrification croissante. Le gaz reste cependant important pour certaines applications, telles que les processus à haute température dans l’industrie. À l’avenir, ce seront principalement le biogaz, l’hydrogène et le gaz naturel qui répondront à ce besoin. Il est donc important, pour la sécurité d’approvisionnement de la Suisse, de disposer de possibilités de stockage pour ces énergies exploitables sous forme de gaz. Il s’agirait principalement d’installations de stockage saisonnières, en particulier dans le sous-sol, utilisables également pour stocker de l’hydrogène, eu égard à l’objectif de zéro émission nette visé par le Conseil fédéral. De la prise de décision à la réalisation, cinq à dix ans sont généralement nécessaires pour construire de telles installations.
Les offices compétents de la Confédération vont à présent examiner, avec l’industrie du gaz, les conditions-cadres légales et financières nécessaires pour la construction de tels réservoirs.
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