En guise de première solution d’assurance en cas de situations de pénurie, le Conseil fédéral a décidé la mise en place d’une réserve hydroélectrique dès l’hiver 2022/2023. En parallèle, le DETEC élaborera le cadre juridique qui sera soumis au Parlement dans le contexte de la révision en cours de la loi sur l’approvisionnement en électricité (LApEl). Les dispositions légales doivent assurer une exploitation de ces centrales de façon climatiquement neutre, par exemple par le recours à des combustibles n’émettant pas de CO2 ou par la compensation des émissions. Le DETEC rendra compte au Conseil fédéral, d’ici à fin juin 2022, de l’état d’avancement de la mise en œuvre au Parlement et au sein de l’administration fédérale.
Concept de l’ElCom relatif à des centrales à gaz destinées à couvrir les charges de pointe
Dans ses décisions prises ce jour, le Conseil fédéral se fonde sur le concept de l’ElCom. Celui-ci prévoit la construction, échelonnée dans le temps, de deux ou trois centrales à gaz, d’une puissance totale pouvant atteindre 1000 mégawatts (MW), destinées à compléter la réserve hydroélectrique. Les deux réserves ne devront être utilisées qu’en cas de situation exceptionnelle, lorsque le marché de l’électricité n’est temporairement plus en mesure de répondre à la demande. Elles ne devront pas provoquer une distorsion du marché.
L’ElCom évalue les coûts de revient des centrales à gaz destinées à la réserve à environ 700 à 900 millions de francs au maximum. Si des installations et des infrastructures existantes peuvent être utilisées, les coûts pourraient être inférieurs. En cas d’utilisation des centrales, les frais d’exploitation s’élèvent à 6 millions de francs par an et les frais de combustible se situent entre 138 000 et 243 000 francs par gigawattheure (GWh) produit.
Le Conseil fédéral souhaite exploiter rapidement le potentiel d’efficacité électrique
L’amélioration de l’efficacité électrique apporte une contribution déterminante lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité d’approvisionnement. Le Conseil fédéral entend par conséquent exploiter le potentiel d’efficacité par différentes mesures, notamment en renforçant les fonds d’encouragement pour le remplacement des chauffages électriques ou en imposant certaines conditions à l’éclairage des bâtiments non résidentiels. La concrétisation de ces mesures doit se faire avec les cantons. Les exigences minimales en matière d’efficacité de différentes catégories d’appareils électriques doivent en outre être durcies.
Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «AQUA & GAS» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.
Avec l'abonnement en ligne, lisez le E-paper «Wasserspiegel» sur l'ordinateur, au téléphone et sur la tablette.
Kommentare (0)