Après les salutations d’usage, le Président Philippe Petitpierre a rappelé le rôle du gaz naturel dans la stratégie énergétique 2050, qui se trouve largement sous-estimé. Le gaz naturel étant l’énergie de transition par excellence à ses yeux, il estime que la substitution du gaz fossile par du gaz d’origine renouvelable dans la production de chaleur n’est pas assez prise en considération par les autorités. Philippe Petitpierre entend également défendre une politque active en matière de promotion du biogaz. Le président relève que Gaznat a également pris position lors de la consultation du projet de révision de la loi sur le CO2, en particulier dans la reconnaissance du biogaz en qualité d’énergie renouvelable.
Ce discours a été suivi de la présentation des résultats par le Directeur général, René Bautz. C’est avec satisfaction qu’il annonce que la demande en Suisse a affiché une croissance soutenue. Les quantités de gaz transportées sur les réseaux de Gaznat ont augmenté quant à elles de 12,4% par rapport à 2015, atteignant 12,8 TWh (dû en partie à des températures plus fraîches qu’en 2015 et à des prix intéressants pour la production électrique). Le chiffre d’affaires a augmenté de 1,5% (CHF 484 mios) en 2016 par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, les négociations pour le 2ème cycle de convention de la branche n’ont pas trouvé la voie du succès. Le directeur de poursuivre qu’en matière de sécurité et de surveillance, l’entreprise utilise, en complément des hélicoptères, un drône pour la surveillance des gazoducs, ce qui a permis de mettre en évidence 7 cas de travaux de tiers sans autorisation préalable. Ce dernier relève aussi que la société est entrée dans l’ère de la digitalisation: fonctionnalités de l’extranet pour les clients, nouvelle interface pour la gestion des données transport, nouveau site internet ainsi qu’une application mobile pour le département Réseau sont ou seront lancés.
L’orateur du jour, Pascal Previdoli, chef de la division Economie à l’Office fédéral de l’énergie, a commencé par rappeler le contexte et les défis à long terme, à savoir le développement des énergies renouvelables ainsi que l’efficacité énergétique, avec comme but – à l’horizon 2020 – de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à 2012. Les mesures pour développer les renouvelables comprennent aussi un encouragement à améliorer les conditions-cadres juridiques. Il aborde ensuite l’intégration des secteurs énergétiques. Il relève que l’électricité issue de sources renouvelables constituera un agent énergétique central. Les secteurs de l’électricité, de la chaleur, du gaz et des transports doivent s’intégrer. Le power-to-gas, technologie de stockage, est également soutenu par la Confédération, à l’exemple de Regio Energie Solothurn et d’un projet phare d’immeuble collectif d’habitation dans la région de Zurich.
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