Conférence de Pascal Abbet è Habitat & Jardin

C’est dans le cadre du Pôle conseil et Forum conseil – parrainés notamment par la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) et la Société suisse des ingénieurs et des architectes (sia) – qu’était organisé un cycle de conférences sur diverses thématiques liées à la construction et destinées au grand public.

Le 17 mars, Pascal Abbet, Directeur chez Holdigaz, a pris la parole. Après avoir rappelé la provenance du gaz naturel, en précisant que le gaz d’origine russe représentait moins du tiers de l’approvisionnement helvétique, l’orateur a expliqué d’un point de vue historique la place occupée par ce combustible dans l’univers énergétique suisse. Depuis son arrivée dans les années 1970, le gaz naturel a conquis plus de 15% de parts de marché. Il a énoncé ensuite les avantages du gaz dans le résidentiel, l’industriel et la mobilité. Et de poursuivre avec l’évolution des agents énergétiques pour le chauffage depuis 1990. Si le mazout est le plus répandu, sa progression est décroissante, tout comme l’électricité mais à des niveaux très inférieurs. Le gaz naturel, quant à lui, est en croissance constante, avec une augmentation depuis 2010. La conférence s’est poursuivie avec les perspectives du gaz naturel, notamment suite à l’entrée en vigueur de la Stratégie énergétique 2050 et de son levier – les recommandations du Modèle de prescriptions énergétiques des cantons (MoPEC 2014). Il rappelle à l’auditoire que le gaz naturel a un rôle significatif dans la transition énergétique et qu’il trouve sa place dans de nombreux processus, dont la production électrique. Finalement, l’orateur a illustré les perspectives de l’utilisation du gaz naturel sous les recommandations du MoPEC 2014. Il relève que six solutions standard intègrent le gaz pour la rénovation alors qu’il y en a deux pour les bâtiments neufs. En conclusion, il a évoqué l’environnement gazier du futur ainsi que la convergence des réseaux. Les dernières diapositives de la présentation ont attiré l’attention de l’assistance, qui s’est étonnée que la mise en oeuvre ne soit pas plus avancée. La dernière question était relative à la compétitivité du gaz face au mazout. La réponse renvoie, d’une part, au décalage dans le temps entre la baisse des prix du mazout et ceux du gaz (dû à l’indexation du prix du gaz au pétrole), et d’autre part à la structure des coûts puisque le prix du gaz comprend une composante fixe et une variable, contrairement au mazout.