Architectes, urbanistes, spécialiste en énergie, etc. sont désormais associés aux projets et appelés à travailler avec les ingénieurs. Cependant cette collaboration n’est pas triviale. Il faut trouver un vocabulaire commun, apprendre à communiquer, accepter d’apprendre les uns des autres. Cette nouvelle approche nécessite également de jongler entre des phases conceptuelles, globales, et des phases détaillées, incluant des connaissances pointues et des réalisations ponctuelles.
Ces dernières années, le spectre des connaissances et compétences requises s’est donc considérablement élargi. Il est indispensable que la formation des ingénieurs prenne en compte ces défis. Heureusement, les cursus actuels sont déjà largement pluridisciplinaires. Cependant, les étudiants ne voient pas cela comme une chance. J’ai souvent entendu cette remarque à la fin de mes cours: «Nous avons des connaissances dans plein de domaines, mais sommes spécialistes en rien». Difficile de convaincre les étudiants qu’il s’agit d’une chance: ils ont appris à apprendre et disposent des connaissances dans de multiples domaines qui leur permettront de répondre aux défis futurs de la gestion des eaux. Pour moi, cette transformation du métier d’ingénieur est passionnante: créativité, inventivité, résolutions de problèmes spécifiques et locaux font partie des motivations que l’on retrouve dans nos activités de tous les jours.
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