Les exploitations agricoles dont les produits présentent des taux de PFAS trop élevés doivent être soutenues. C'est ce que demande la commission compétente du Conseil des Etats dans une motion. En outre, la commission souhaite que l'aptitude à l'exécution et les conséquences économiques soient prises en compte lors de la fixation des valeurs limites de PFAS. La motion correspondante a été déposée par la Commission de l'environnement, de l'énergie et de l'aménagement du territoire du Conseil des Etats (CEATE-E) par 10 voix contre 3.
Selon la motion adoptée, il s'agit en premier lieu d'apporter une aide rapide et ciblée aux personnes lésées. En outre, il s'agit de trouver, en collaboration avec les personnes concernées, les spécialistes et les cantons, des solutions pour gérer les pollutions par les PFAS spécifiques aux sites. Mais la commission veut également agir sur les valeurs limites : Si des valeurs limites sont définies, notamment pour l'agriculture ou l'approvisionnement en eau potable, il ne faut pas seulement tenir compte des risques pour l'environnement et la santé, mais aussi de la possibilité d'application et des conséquences économiques. Une minorité de la commission a rejeté la motion. Selon elle aussi, il est certes urgent d'agir, mais comme de nombreuses questions restent ouvertes, elle s'est opposée à ce que la marge de manœuvre pour la fixation de valeurs limites soit limitée d'emblée.
La motion est motivée par la découverte en 2024, dans le canton de Saint-Gall, de nombreuses surfaces et produits agricoles contaminés par des PFAS. La première mesure prise a été de stopper la vente de viande dans certaines exploitations agricoles. L'évacuation de boues d'épuration contaminées par des produits chimiques dans les stations d'épuration des eaux usées est soupçonnée d'être à l'origine de la pollution des sols.
(ats)
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