Effets positifs grâce au règlement d’eau

Le nouveau règlement d'eau remplaçant le règlement initial de 1969 a été signé en octobre 2017 par le Préfet du Doubs et le Directeur de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). Ce règlement a pour but de coordonner l'exploitation des trois ouvrages hydroélectriques du Doubs frontière et d'atténuer les effets dommageables du fonctionnement des centrales hydroélectriques sur le Doubs franco-suisse sur un linéaire de plus de 40 km. Dans ce règlement, un monitoring des mesures a été également mis en place afin d'étudier les effets à moyen terme des décisions prises. Le règlement d'eau renforce le principe de coordination de la gestion des trois aménagements et adapte leurs modalités de gestion, afin d'apporter des solutions réelles aux problématiques identifiées. Ainsi, les mesures d'exploitation définies portent sur la limitation de l'échouage et du piégeage des espèces piscicoles, ainsi que sur la protection des frayères et des alevins pendant une période dite sensible entre le 1er décembre et le 15 mai.

Sous l'égide des autorités responsables DREAL Bourgogne-Franche-Comté et Office fédéral de l'énergie, en collaboration avec les entités françaises, l'Office fédéral de l'environnement et les cantons de Neuchâtel et du Jura, les efforts consentis en matière d'exploitation hydroélectrique vont dans le sens d'une amélioration du milieu. Il a été observé, par exemple, que les effectifs de la faune piscicole ont pu être multipliés par deux entre 2004 et 2020. Le nouveau règlement d'eau a aussi permis d'augmenter le débit minimum entre les ouvrages du Châtelot et du Refrain. Il reste quand même à noter que certains aspects négatifs subsistent, comme la diminution de la densité des macroinvertébrés, dont les causes restent à déterminer.