Accord de libre-échange pas aux dépens d’un approvisionnement sûr en eau potable

Après de longs débats, l'UE vient de signer l'accord de libre-échange, Ceta, avec le Canada. Dans le cadre des discussions sur l'accord, les distributeurs d'eau et les citoyens allemands ont exprimé leur préoccupation sur le point de savoir si cet accord ne pourrait pas affecter négativement les normes environnementales, les valeurs limites pour l'eau potable et l'organisation de son approvisionnement.

Bien que la Suisse ne soit pas directement affectée par le Ceta, la SSIGE a rédigé le document de position "Accord de libre-échange et risque de privatisation forcée de l'approvisionnement en eau potable", surtout afin d'attirer l'attention sur les conséquences possibles de cet accord. L'une des raisons était que les opposants à l'accord de libre-échange avaient déjà discuté à plusieurs reprises de la question de l'eau potable en Suisse également - d'un intérêt fondamental -, et avaient attiré l'attention du public en l'exposant. Cette action a déclenché une grande insécurité à l'échelle locale.

La SSIGE condamne de telles actions, mais s'oppose également à toute éventuelle privatisation forcée par l'accord de libre-échange. L'association est d'avis que la souveraineté de décision relève des communes. Toutefois, cela ne signifie pas que la SSIGE s'oppose en général à tout accord de libre-échange ou à toute forme d'organisation privée de l'approvisionnement en eau tels qu'ils existent aussi en Suisse.

Le document de position de la SSIGE est disponible sur l'Intranet: www.svgw.ch/PositionspapierFHA